Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu des dividendes et des produits de placement à revenu fixe

Actuellement, les dividendes et les produits de placement à revenu fixe peuvent être imposés, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire de l’impôt. Son taux est de 21 % pour les dividendes et de 24 % pour les produits de placement à revenu fixe.

Ces revenus seront désormais imposés au barème progressif à compter de l’imposition des revenus 2012. Parallèlement, il est instauré, à compter de 2013, un acompte, prélevé à la source, au taux de 21 % sur les dividendes et 24 % sur les intérêts. Cet acompte sera imputable sur l’impôt sur le revenu liquidé dû au titre de l’année de perception des revenus.

Le prélèvement forfaitaire versé en 2012 tiendra lieu d’acompte pour les revenus perçus au cours de cette année.

Les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 50 000 € (celibataire) ou 75 000 € (couple) pourront sur demande être dispensés du versement de l’acompte.

Toutefois, par mesure de simplification, les contribuables ayant perçu moins de 2 000 € d’intérêts dans l’année pourront demander que ces revenus soient imposés au taux forfaitaire de 24%, maintenant ainsi un caractère libératoire à l’acompte versé.

L’abattement fixe de 1 525 € ou 3 050 € applicable sur les dividendes, selon la situation familiale du contribuable, est supprimé à compter du 1er janvier 2012.

Création d’une tranche supplémentaire à 45 % au bareme progressif de l’impot sur le revenu

Une tranche d’imposition supplémentaire au taux de 45 %, pour la fraction des revenus supérieure à 150 000 € par part de quotient familial a été créée.

La mesure s’applique à compter de l’imposition des revenus de l’année 2012. Elle est en revanche totalement neutre pour les ménages dont le revenu net imposable est inférieur ou égal à 150 000 € par part de quotient familial.

Recrutement d’un apprenti(e) DCG / BTS / MCCA en cours

Annonce mise à jour le 22 juin 2013

 

Notre cabinet d'Expertise comptable et d'Audit recrute actuellement :

 

Assistant(e) collaborateur en Contrat d'apprentissage DCG / MCCA / BTS Comptabilité

 

Durée du contrat : 2 ans ou 3 ans (pouvant éventuellement déboucher sur une embauche)

 

Embauche : Immédiate

 

Travaux confiés au fur et à mesure de la formation que nous vous suivrez au Cabinet

  • Tenue de plusieurs comptabilités
  • Établissement de bulletins de payes et déclarations sociales
  • Intervention sur des dossiers de commissariat aux comptes
  • Établissement de bilans sous la responsabilité du collaborateur auquel vous serez rattaché(e)
  • Saisie de courriers administratifs (contrats de travail, procédure de licenciement …)

 

Compétences requises :

  • Rigueur
  • Connaissance de Word et Excel
  • Bon relationnel

 

Vous souhaitez intégrer notre équipe ?

Adressez-vous votre candidature par mail : r e c r u t e m e n t @ c a b i n e t – c o m p t a b l e . c o m

ou par fax : 01 44 23 24 26

 

A bientôt !

Plus-values sur cessions de valeurs mobilières et de droits sociaux réalisées par les particuliers

Remplacement de l'exonération par un report d'imposition

 

Suppression de l'abattement général pour durée de détention

Les gains nets de cession à titre onéreux de valeurs mobilières et de droits sociaux réalisés par des personnes physiques sont imposés à l'impôt sur le revenu au taux de 19% (plus prélèvements sociaux).

Sous conditions, les gains relatifs aux cessions d'actions, de parts de sociétés ou de droits démembrés portant sur ces actions ou parts peuvent être réduits d'un abatemment.

L'abattement est fixé à 1/3 du montant du gain net, lorsque les titres ou droits cédés ont été détenus plus de 6 ans et moins de 7 ans et à 2/3 pour une détention de plus de 7 ans et de moins de 8 ans. L'exonération est totale quand les titres ou droits cédés ont été détenus depuis plus de 8 ans révolus.

Ce dispositif d'abattements est supprimé et remplacé par un mécanisme de report d'imposition de la plus-value. Le mécanisme d'abattement est cependant maintenu si la cession est réalisée dans le cadre d'un départ en retraite.

 

Mise en place d'un mécanisme de report d'imposition

Un mécanisme de report d'imposition de la plus-value réalisée lors de la cession des titres est institué.

L'option pour le report d'imposition est facultative et subordonnée à une demande du contribuable. La demande peut être formulée par les contribuables qui satisfont à l'ensemble des conditions énoncées ci-après :

  • Le report d'imposition ne s'applique qu'après 8 ans de détention des titres cédés.

Le délai de détention est décompté à partir du 1er janvier de l'année d'acquisition ou de souscription des titres. Il n'est plus décompté à partir du 1er janvier 2006.

Les titres ou droits détenus par le cédant doivent avoir représenté de manière continue pendant les 8 années précédant la cession au moins 10% des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux de la société dont les titres ou droits sont cédés.

La société en question doit être passible de l'impôt sur les sociétés ou soumise sur option à cet impôt. Elle doit exercer une activité opérationnelle et cette activité doit avoir été exercée de manière continue pendant les 8 années précédant la cession.

  • Une fraction de la plus-value doit être réinvestie en titres de sociétés.

Le produit de la cession des titres ou droits doit être investi dans un délai de 36 mois et à hauteur de 80% du montant de la plus-value, net des prélèvement sociaux, dans la souscription en numéraire au capital initial ou dans l'augmentation de capital en numéraire d'une société qui respecte les conditions énoncées ci-dessus.

Les titres représentatifs de l'apport en numéraire doivent être libérés au moment de la souscription ou de l'augmentation de capital ou au plus tard à l'issue du délai de 36 mois, et représenter au moins 5% des droits de vote et des droits dans les bénéfices sociaux de la société.

Le contribuable, son conjoint, leurs ascendants et descendants ou leurs frères et soeurs ne doivent ni être associés de la société bénéficiaire de l'apport préalablement à l'opération d'apport, ni exercer des fonctions de direction au sein de ladite société, depuis sa création et pendant une période 5 ans suivant la date de réalisation de l'apport.

  • Après 5 années supplémentaires, l'exonération d'impôt sur le revenu est acquise.

L'exonération est acquise avant l'expiration du délai de 5 ans en cas de licenciement, d'invalidité, de décès du contribuable ou de l'un des époux soumis à imposition commune ou en cas de liquidation judiciaire de la société.

 

Le non-respect d'une seule des conditions d'application du report d'imposition est sanctionné par la taxation immédiate de la plus-value. Un intérêt de retard sera décompté à partir de la date à laquelle l'impôt aurait d^s être acquitté.

 

Maintien de l'abattement en cas de départ en retraite

 

Sous certaines conditions, les plus-values de cessions réalisées dans le cadre d'un départ en retraite peuvent actuellement bénéficier de l'abattement pour durée de détention.

Ces règles ne sont pas modifiées. L'abattement pour départ en retraite continue de s'appliquer jusqu'au 31 décembre 2013 aux conditions prévues par les textes actuellement en vigueur.

Il est rappelé que l'abattement ne s'applique pas pour le calcul des prélèvements sociaux. Cette règle est également inchangée.

 

 

Droits d’enregistrement sur les cessions de droits sociaux

A compter du 1er janvier 2012, les droits d'enregistrement dus sur les cessions d'actions sont taxés suivant un barème progressif et le plafond de 5.000 € est supprimé.

 

Le taux de 3% est maintenu, mais pour la seule fraction du prix de  cession inférieure à 200.000 €.

 

Au-delà d'un prix de 200.000 €, les droits d'enregistrement sont dus :

– aux taux de 0,5% pour la fraction comprise entre 200.000 € et 500.000.000 €,

* au taux de 0,25% pour la fraction qui excède 500.000.000 €.

 

Plus-values immobilières : la réforme au 1er février 2012

Toutes les ventes de biens immobiliers réalisées à partir du 1er février 2012, à l'exception de la résidence principale, sont concernées par la nouvelle loi.

Précisons que les ménages qui achètent pour la première fois leur résidence principale et qui, pour se constituer un apport, vendent une résidence secondaire ou un bien locatif échapperont  à cette nouvelle taxe, à condition que l'achat ait lieu au maximum deux ans suivant la vente.

 

Allongement du délai d'abattement

Désormais, il faudra détenir un bien pendant 30 ans pour être totalement exonéré d'impôt sur les plus-values (contre 15 ans jusqu'au 31 janvier 2012).

 

Modification du barème d'abattement

Il faut attendre plus longtemps pour bénéficier d'un abattement significatif. Ainsi, à partir du 1er février 2012, au bout de 15 ans de détention, l'abattement sera de 20% et de 36% à partir de 20 ans de détention (voir tableau).

Durée de détention

Taux d'abattement

par année de détention

de 0 à 5 ans 0 %
de 6 à 17 ans 2 %
de 18 à 24 ans 4 %
de 25 à 30 ans 8 %

 

Modification du taux d'imposition aux plus-values

Le taux de prélèvements sociaux est passé de 12,30% à 13,50%.

Cessions d’actions : nouveaux droits d’enregistrement à compter du 1er janvier 2012

L'article 3 de la loi de finances pour 2012 a durci le tarif du droit dû sur les cessions d'actions :

– en supprimant le plafonnement du droit à 5.000 €,

– en instituant un barème de taxation à 3 tranches avec un taux inférieur pour les tranches les plus élevées.

 

Fraction d'assiette inférieure à 200.000 € : 3%

Fraction d'assiette comprise entre 200.000 € et 500 M€ : 0,5%

Fraction d'assiette supérieure à 500 M€ : 0,25%

Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus

Une nouvelle contribution sur les hauts revenus, assise sur le revenu fiscal de référence du foyer fiscal, a été créée en décembre 2011.

 

Les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés sont soumis à la contribution au taux de :

– 3% sur la fraction du revenu fiscal de référence de leur foyer fiscal comprise entre 250.000 € et 500.000 €,

– 4% sur la fraction supérieure à 500.000 €.

 

Les contribuables soumis à une imposition commune sont redevables de la contribution au taux de :

– 3% sur la fraction du revenu fiscal de référence de leur foyer fiscal comprise entre 500.000 € et 1 M€.

– 4% sur la fraction supérieure à 1 M€.

 

Afin de tenir compte de la situation des contribuables dont les revenus connaissent des variations exceptionnelles, un dispositif de lissage est prévu.

Des règles spécifiques permettent également de calculer la contribution en cas de changement de situation matrimoniale en cours d'année.

La contribution est déclarée, contrôlée et recouvrée selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions qu'en matière d'impôt sur le revenu.

Elle s'applique à compter de l'imposition des revenus de l'année 2011 et jusqu'à l'imposition des revenus de l'année au titre de laquelle le déficit public des administrations publiques sera ramené à zéro.

 

(Loi de finances 2012, du 21 décembre 2011, article 2).